Tendance : le chiffre d’affaires de la SNCF passerait la barre des 33 milliards d’euros en 2014. Son président Guillaume Pepy voit en 2015 une année « d’accélération », de l’activité de son groupe. « Les résultats 2014 sont robustes », a-t-il déclaré en précisant que la hausse du chiffre d’affaires était de 2,3 % et de préciser que « L’année précédente, l’augmentation n’avait été que de 0,5% ».
Ces résultats sont dus aux bonnes performances de Geodis, Keolis et de l’international. Le président de l’entreprise publique s’est félicité que la régularité des trains se soit améliorée l’an passé : « +1,2 point pour le TGV et un point supplémentaire pour le RER et le Transilien. Nous avons aussi connu des échecs sur la régularité des trains comme dans la région Provence-Alpes–Côte d’Azur et en Midi-Pyrénées ».
Le secteur d’activité est devenu fortement concurrentiel. Le chemin de fer n’est plus qu’un moyen de transport parmi d’autres. La SNCF fait face à la concurrence du covoiturage, de l’autopartage et des cars longue distance. « Cette révolution menace nos parts de marché et doit nous pousser l’entreprise publique à améliorer sa compétitivité » a ainsi déclaré Guillaume Pepy.
Le transport ferroviaire de marchandises, de son côté, a réduit ses pertes. Fret SNCF devrait en effet enregistrer une perte de 100 millions d’euros contre 483 millions d’euros il y a cinq ans.