Une ouverture accrue de certains marchés à la concurrence, notamment dans le secteur ferroviaire et l’énergie. C’est une partie des « actions concrètes » demandées à la France par la Commission européenne en contrepartie du report de deux années (de 2013 à 2015) du délai imparti pour le retour à un déficit public de 3% du PIB.
Des actions concrètes qui passent notamment par une meilleure organisation du travail, une amélioration des services, la réduction des coûts pour qu’en bénéficient entreprises clientes et usagers et qui sont destinées à « débloquer le potentiel de croissance »de l’Hexagone. La philosophie de la Commission ainsi que des partenaires de la France est en effet de s’assurer que le desserrement de la contrainte budgétaire soit effectivement l’occasion de prendre des mesures structurelles susceptibles de dynamiser l’activité. En ce qui concerne le ferroviaire, on sait que des garanties concrètes sont encore à donner aux opérateurs concurrents de la SNCF, en particulier dans l’ouverture à la concurrence du transport national de voyageurs dont le début de mise en oeuvre n’est pas prévu avant 2019.