Le contrat de plan Etat-Région (CPER) Midi-Pyrénées 2015-2020, co-signé le 14 avril dernier à Cahors, par le Président de la République, François Hollande et Martin Malvy, le président de la région, porte l’effort sur la mobilité durable. Quelque 855 millions d’euros seront en effet consacrés à la mobilité sur une enveloppe globale de 1,7 milliard d’euros prévue sur les 5 années à venir. Cet investissement sera notamment financé à hauteur de 41 % par l’Etat et 28,5 % par le Conseil régional.
Dans le ferroviaire, la priorité va à la modernisation du nœud ferroviaire toulousain, en particulier sur l’aménagement de la gare de Toulouse en prévision de l’arrivée du TGV, malgré les incertitudes sur le Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) concernant les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Coût de l’opération : 191,4 millions d’euros (dont 63,94 millions d’euros à la charge de la Région et 54,33 millions d’euros pour l’Etat). Dans son rapport « Mobilité 21 » remis au gouvernement en juin 2013, le député Philippe Duron s’était déclaré en faveur de l’intégration dans le schéma national des infrastructures de transport de la ligne grande vitesse jusqu’à Toulouse à partir de 2030. Plus récemment, la commission d’enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, vers l’Espagne, a, pour sa part, rendu un avis défavorable sur la déclaration d’utilité publique de ces projets ferroviaires, dont le coût est estimé à 8,3 milliards d’euros.