La dégradation de l’activité de fret de la SNCF explique en grande partie les chiffres du transport ferroviaire de marchandise en 2013. La forte progression des nouveaux opérateurs sur les principaux critères de performance (réorientation de l’offre vers le client en lui apportant une écoute, de la réactivité, de l’adaptabilité) s’est donc traduite par un nouvel accroissement de leur part de marché l’année dernière (26,7% en 2013 vs 25,5% en 2012). Portée par le dynamisme des trois principaux leaders du secteur (Euro Cargo Rail, Europorte France, Colas Rail), cette part de marché dépasse le tiers de l’activité fret avec VFLI.
Les entreprises de transport ferroviaire de marchandises privées
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2010 |
2012 |
2013 |
Évolution 2012/2013 |
CA (en M€) |
176 |
281 |
350,5 |
+24,6% |
Nombre de salariés |
1 154 |
1942 |
2 230 |
+14,8 % |
Nombre de locomotives |
220 |
308 |
325 |
+5,5 % |
GT.km (milliards de tonnes.km) transportées |
4,8 |
7,4 |
8,6 |
+14,3 % |
Source : données membres de l’Afra, Colas Rail, ECR, ETF Services, Europorte, OSR France, Trenitalia.
La concurrence dans le fret ferroviaire a permis de :
– maintenir sur le rail des trafics qui seraient partis sur la route (Carlsberg, céréales, etc.) ;
– poursuivre une politique de recrutement (+ 14,8% entre 2012 et 2013);
– d’investir dans le matériel roulant. Un parc de 325 locomotives en 2013 (matériel âgé de 6 ans). Le retour sur investissement est de 20 ans.