C’est une bien mauvaise nouvelle pour le secteur ferroviaire. L’annonce faite le 9 octobre par Ségolène Royal, ministre de l’écologie et des transports, de la suspension « sine die » du péage de transit poids lourds qui était censé remplacer l’écotaxe (elle-même retirée à l’automne 2013 à la suite des manifestations de routiers) hypothèque gravement les projets programmés dans les contrats Etat-régions et plus particulièrement le financement des infrastructures ferroviaires.
Plus de 100 projets « durables » concernant notamment les lignes à grande vitesse (LGV), les trains d’équilibre du territoire (TET), les transports urbains, le ferroutage… pourraient se trouver définitivement compromis ou, à tout le moins, retardés. L’AFRA demande au gouvernement d’assurer au secteur ferroviaire des ressources pérennes et stables pour le financement de la mobilité dans le pays.