On sait que le futur « pôle public ferroviaire » doit s’articuler autour de trois entités: un gestionnaire d’infrastructure unifié, l’opérateur ferroviaire (la SNCF) ainsi qu’un établissement de tête. Dans un « document de méthode » de Jean-Louis Bianco (chargé de mission sur la réforme ferroviaire) que s’est procuré l’AFP, les fonctions de cet établissement de tête qui sera comme les deux autres un EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial), « doivent être précisées » mais elles incluront « nécessairement les ressources humaines ».
Autrement dit, l’ensemble des personnels de la SNCF ainsi que ceux de RFF ressortiront de cet établissement. Par ailleurs, pour Jean-Louis Bianco, le pôle public devra rechercher « une alternative intermédiaire entre la solution TGV et la solution TET (les anciens Corail) » ce qui implique de ne plus construire de lignes à grande vitesse. Le chargé de mission évoque enfin la responsabilisation des entités du pôle grâce « à des contrats d’objectifs et de performances pluriannuels ».