Dans un dossier publié dans la revue « Ville Rail et Transports », l’AFRA constate avec regret que le modèle de développement français ferroviaire reste toujours confronté à ses propres inerties.
En effet, le rapport Grignon n’incite nullement la SNCF à se réformer et transfère les lourdeurs de l’opérateur historique à ses concurrents (transfert du statut « SNCF » aux entreprises ferroviaires et aux régions, prise en charge par la SNCF de la maintenance légère des trains régionaux, périmètre d’expérimentation géographique restreint pour les nouveaux entrants…).
C’est oublier que les concurrents ferroviaires de la SNCF ont largement fait leurs preuves à l’international et c’est sous estimer leur capacité à innover à une période où les collectivités locales ou l’Etat français sont confrontés à des problèmes budgétaires.
Après plus d’un an d’attente, le rapport Grignon reste une opportunité pour les parties prenantes d’engager le débat pour préparer l’avenir du ferroviaire en France dans le cadre d’une concurrence régulée.