L’année 2016 avait été marquée par une baisse exceptionnelle du transport ferroviaire de marchandises, s’expliquant essentiellement par les mouvements sociaux qui ont fortement affecté le ferroviaire. Le fret ferroviaire est reparti à la hausse en 2017 pour atteindre 33,4 milliards de tonnes-kilomètres, soit une augmentation de 2,7% par rapport à l’année précédente. Cette dynamique résulte en grande partie par la forte croissance du transport international (+6,2%), l’activité nationale enregistrant une plus faible hausse (+0,6%).
Le ferroviaire n’est pas le seul mode à connaître une reprise en 2017, le transport routier également avec une augmentation de 6,5% notamment porté par une forte progression des transports sous pavillon français. Le transport fluvial, en revanche, décroit de 1,8%.
Malgré une reprise de
l’activité en 2017, la part modale du ferroviaire dans le transport de marchandises
reste stable à 9,9% (même niveau que depuis 2011).
On constate une reprise du transport ferroviaire de produits agricoles et alimentaires (+8,1%) après une année moribonde en 2016 (-23,6% par rapport à 2015). Idem pour le transport de produits manufacturés qui connait une augmentation de 5,4% en 2017 après une diminution de 2,4% en 2016.
Depuis l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises en 2006, la part des nouveaux opérateurs ne cesse de croître pour atteindre, hors filiales de la SNCF, 31%. On dénombre en 2017, 24 opérateurs disposant d’un certificat de sécurité y compris l’opérateur historique et ses filiales.
Les entreprises ferroviaires de l’AFRA connaissent une forte progression entre 2015 et 2017, passant de 9,4 millions de tonnes-kilomètres à 10,1 millions de tonnes-km soit une augmentation de 7,5%.