Une première réunion de travail a mis en présence, le 24 septembre, des représentants des ministères italiens des finances et des infrastructures ainsi que les dirigeants du groupe public Ferrovie dello Stato Italiane (FSI) et une douzaine de banques d’investissement. Objet de ce sommet, rapporte le quotidien économique « il Sole 24 ore », la définition du périmètre de mise sur le marché d’une partie du capital de FSI ainsi que le timing de l’opération.
Dans la ligne de ce que défendait l’ancien administrateur général du groupe ferroviaire public Mauro Moretti, son successeur Michele Elia est partisan, selon le quotidien, de la mise sur le marché d’une partie du capital de la holding et n’envisage pas de céder l’une ou l’autre des filiales du groupe. Le ministre de l’infrastructure et des transports Maurizio Lupi a d’ailleurs exclu d’emblée la privatisation de RFI, le gestionnaire du réseau. La part du capital qui sera mise sur le marché n’est pas arrêtée, mais les 49% suggérés par l’ancien administrateur ont été qualifiés « d’objectif ambitieux » par plusieurs participants à la réunion. Marcello Messori, président de FSI, a estimé que « la cession partielle d’une société aussi complexe que FSI nécessite une période nécessairement longue d’analyse et de mise en œuvre du processus ».