En annonçant un nouveau soutien de l’État à la SNCF, le Ministre des Transports Jean-Baptiste DJEBBARI réitère avant tout l’ambition affichée du gouvernement en faveur de la filière ferroviaire, dans la continuité des déclarations du Président de la République, des engagements de la Convention citoyenne pour le climat et du Green Deal Européen.
Le gouvernement semble faire incontestablement du développement du transport ferroviaire une de ses priorités, le positionnant comme un levier essentiel d’une économie forte qui concilie production et climat, un relais de croissance et d’emplois, et le plaçant au cœur des politiques publiques pour sortir de la crise et renforcer la cohésion sociale du territoire.
L’AFRA, qui ne s’est jamais réjouie des difficultés de l’opérateur historique, salue l’exigence de contreparties aux aides apportées à la SNCF, pour une progression de la performance du transport ferroviaire autour de l’amélioration du réseau et de l’innovation, avec l’objectif du développement de l’offre voyageurs et la relance du fret ferroviaire.
Pour redynamiser notre système ferroviaire et accroître la part du report modal de la route vers le rail, on ne peut se satisfaire de la taxation ou de l’interdiction de certains modes : la qualité et la fiabilité du réseau sont essentielles pour l’attractivité de ce mode de transport de voyageurs comme de marchandises. Aussi le gestionnaire d’infrastructure doit avoir les moyens de mettre en œuvre les actions d’amélioration et de modernisation du réseau qui bénéficient à tous : opérateur historique et nouveaux entrants.
Par ailleurs, l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire est assurément un atout pour stimuler le secteur car elle est le gage d’un saut compétitif majeur. Alors que celle-ci se prépare dans les régions pour les TER, sur le marché de l’Open Access et pour les Trains d’équilibre du Territoire, les attentes sont nombreuses pour une meilleure qualité de service et les opérateurs alternatifs sont disposés à construire des offres innovantes au service des usagers. Aussi, l’AFRA reste vigilante sur les conditions dans lesquelles la concurrence est mise en œuvre en France, alors que le cadre règlementaire est aujourd’hui inachevé et que l’État tarde à lancer sa procédure d’appel d’offres.
« La crise doit accélérer la réforme ferroviaire pour en faire un levier performant et transparent au bénéfice du Plan de relance en France » déclare Claude Steinmetz, Président de l’AFRA.
Téléchargez le Communiqué ICI
Contact presse
Marie-Pierre Berry – 06 11 23 57 56 – mariepierre.berry@ha-ha.fr
Jean-Marie Vinas – 06 03 26 67 84 – jeanmarie.vinas@ha-ha.fr