Dès que la loi Macron sera promulguée dans les toutes prochaines semaines, FlixBus France compte se lancer sur le marché des liaisons intérieures. Mieux que cela, la filiale française du groupe allemand affiche clairement ses ambitions : devenir « le leader des lignes d’autocar régulières sur le marché français » comme nous le sommes déjà sur le marché allemand, précise son directeur général France, Pierre Gourdain. Selon une interview de Wolfgang Weinhold, responsable du développement et des affaires internationales de DB Fernverkehr AG, la division longue distance de la Deutsche Bahn, à paraître le 9 juin dans La Lettre Ferroviaire, Flixbus détenait 15 % de part de marché et se situait à la troisième place derrière MeinFernbus sur le marché allemand. Mais depuis sa récente fusion avec ce dernier, les deux entreprises détiennent désormais 70% du marché.
FlixBus qui a la particularité d’être une plate-forme de vente de trajets en autocar sur longue distance, prévoit en effet de s’attaquer aux grands corridors ferroviaires TGV ou TET, puis de lancer des transversales « permettant de désenclaver des territoires peu ou mal desservis par le train. Le 19 mai dernier, elle a annoncé vouloir ouvrir, dans un premier temps, les lignes à vocation internationale vers le nord de l’Europe. A l’instar de la première ligne Dortmund-Paris ouverte le 28 mars dernier pour tester le marché. Cette semaine, de nouvelles liaisons au départ de Paris (Porte Maillot) vers le Benelux – Bruxelles, la Haye, Maastricht et Amsterdam sont lancées. Et en juin prochain, le groupe a prévu de nouvelles liaisons vers Hambourg, Berlin et Francfort. Ainsi, par exemple, un billet Paris-Amsterdam sera proposé à partir de 19 euros l‘aller simple, un Paris-Bruxelles à partir de 13 euros, et un Paris-Berlin à partir de 39 euros.