Selon une étude du cabinet Adetec réalisée à l’initiative de la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports), le co-voiturage constitue un mode de transport concurrent du train lorsque les lignes ferroviaires offrent un service insuffisant ou médiocre.
Ainsi, en observant le coefficient de remplissage des voitures à la veille du voyage, on constate que 11% des véhicules partent à plein sur des trajets correspondant à des liaisons ferroviaires de bonne qualité, comme Paris-Nantes ou Lyon-Marseille. En revanche, les voitures sont remplies à 40% lorsque l’offre ferroviaire est insuffisante (par exemple Clermont Ferrand – Montpellier) et encore à 30% sur des lignes où les retards sont fréquents (Nantes-Bordeaux). L’étude note aussi que le co-voiturage permet d’improviser son voyage en partant au dernier moment. D’où le souhait de la FNAUT de voir disparaître la réservation obligatoire dans les trains Intercités et limiter les fluctuations tarifaires du TGV en fonction du caractère plus ou moins précoce de la réservation.