À compter du 24 janvier, les tarifs moyens de la SNCF augmentent de 2,3%. Une hausse deux fois supérieure à celle de l’inflation que la société publique justifie par une forte augmentation des programmes d’investissement, notamment dans le domaine des services aux voyageurs où les dépenses de 2013 seraient supérieures de 500 millions d’euros aux dépenses de 2012.
Cette hausse n’empêchera sans doute pas une nouvelle appréciation des tarifs SNCF dès le 1er janvier 2014 en conséquence du relèvement de 7 à 10% du taux de TVA intermédiaire appliqué aux transports. Comme un certain nombres de tarifs profitant à une clientèle loisir ou jeunes (mais pas aux entreprises) ne vont pas être modifiés, certains billets vont connaitre des augmentations beaucoup plus élevées que la moyenne, en particulier ceux qui s’adressent à la clientèle business. Rappelons par exemple que certains trains de nuit (de moins en moins nombreux par ailleurs) avaient déjà enregistré des hausses tarifaires vertigineuses au cours de ces dernières années. La couchette de première sans réservation sur la ligne Paris-Toulouse avait ainsi augmenté de 65% entre 2009 et 2012 — année de la suppression pure et simple de la vente de billets sur le quai par l’opérateur historique.